Usine d'allumettes
Lebatteux
Logement
Usine d'allumettes Lebatteux, actuellement logement
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Pas-de-Jeu ; 10 route de Oiron
Deux-Sèvres
Thouars 1
La Fabrique
Oiron (route de) 10
2002 C2 166
Isolé
Atelier de fabrication ; logement d'ouvriers
3e quart 19e siècle
1871
Daté par source
Cette usine d'allumettes est bâtie en 1871 pour Charles Lebatteux. Ce dernier est l'un des frères Lebatteux, propriétaires de la Manufacture d'allumettes installée à Angers et transférée à Trélazé en 1863. Le site choisi à Pas-de-Jeu est proche de la gare que l'on pense relier par une voie jamais installée. En même temps que l'usine proprement dite est édifié un corps de bâtiment destiné à des logements d'ouvriers. Il semble que l'établissement n'ait jamais été opérationnel puisque, dès 1872, l'Etat se réserve le monopole de la fabrication d'allumettes. L'ensemble des bâtiments est de suite converti en logements ; les matrices cadastrales ne mentionnent d'ailleurs que la présence de maisons. L'appellation la Fabrique dévolue au lieu semble postérieure aux années 1930. L'atelier de fabrication est actuellement partiellement en ruines, mais le bâtiment des logements est habité.
Calcaire ; moellon ; enduit
Ardoise
En rez-de-chaussée ; comble à surcroît
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
L'atelier de fabrication est constitué de trois corps de bâtiment juxtaposés couverts à l'origine d'une charpente en bois et d'un toit en ardoise ; actuellement deux d'entre eux sont dépourvus de couverture et le troisième est doté d'une charpente à fermettes et d'un toit en matériau synthétique refaits dans les années 1990. Des chaînages d'angle en attente montrent que le projet initial prévoyait un agrandissement de part et d'autre de l'édifice actuel. L'élévation antérieure est formée des trois pignons, dans lesquels étaient ménagées des portes en plein cintre surmontées d'une table circulaire en pierre ; une haute porte a remplacé au centre l'ordonnance originelle. L'élévation postérieure est identique hormis la présence des tables circulaires. Les trois portes existant dans les élévations latérales sont rectangulaires. Tous les encadrements des baies sont en brique. Quatre logements d'ouvriers étaient aménagés dans deux corps de bâtiment également juxtaposés couverts de toits en ardoise dotées de croupes du côté de la route. Les encadrements des ouvertures, en plein cintre et en brique, ont été modifiés pour certains. Ces logements en rez-de-chaussée sont surmontés de combles en surcroît accessibles par des lucarnes pendantes ; une lucarne d'origine couverte d'une croupe subsiste.
Établissement industriel désaffecté ; mauvais état
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Moisdon-Pouvreau Pascale
Patrimoine industriel
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07