Usine de chaux ; cimenterie
SA ciments et matériaux du Poitou, puis Société des ciments français, puis Calcia, actuellement Ciments Calcia
Usine de chaux et cimenterie SA ciments et matériaux du Poitou, puis de la Société des ciments français, puis Calcia, actuellement Ciments Calcia
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Airvault
Deux-Sèvres
Airvault
Le Fief-d'Argent
2002 AM 110
Isolé
Bureau d'entreprise ; atelier de réparation ; atelier de fabrication ; aire des matières premières ; silo ; château d'eau ; cheminée d'usine ; four industriel ; local syndical
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1919 ; 1965
Daté par source ; daté par tradition orale
Une usine de chaux est fondée en 1919 par la SA des ciments et matériaux du Poitou. Trois fours à chaux verticaux produisent 50 t de chaux par jour. La pierre provient d'une carrière attenante à l'usine. A partir de 1921, on y fabrique également du ciment, mais des difficultés liées à la médiocre qualité et à la trop faible productivité, contraignent la société à trouver des capitaux extérieurs. L'usine est rachetée en 1931 par la Société des ciments français, qui installe en 1934 un four rotatif d'une capacité de 80 t par jour, provenant de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et datant de 1913. Un deuxième four est installé en 1956, puis un troisième en 1961 (650 t par jour). Quelques logements d'ouvriers et un logement patronal sont édifiés à proximité d'un logement de contremaître datant des années 1930. En 1965 commencent les travaux d'une nouvelle unité de production comportant deux lignes de fabrication parallèles, dotées chacune d'un four d'une capacité de 1500 t par jour ; la première ligne démarre en 1966, la seconde en 1970. Les deux premiers fours rotatifs cessent de fonctionner en 1974 et sont démolis dans les années 1980. En 1980 et 1983, les ateliers d'ensachage, d'expédition et de broyage sont modernisés. Un sixième four est installé en 1987. Actuellement, deux lignes de cuisson, qui viennent d'être équipées de nouveaux systèmes de filtration, fonctionnent. Dans les années 1970, 300 personnes travaillent sur ce site. En 2002, l'usine emploie 165 personnes.
Calcaire ; moellon ; béton ; pan de béton armé ; parpaing de béton ; brique silico-calcaire ; métal ; pan de métal
Béton en couverture ; ciment amiante en couverture
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; pignon couvert ; extrados de voûte ; terrasse
Énergie électrique ; achetée
Il ne subsiste que des vestiges des trois premiers fours à chaux verticaux sous la forme d'un massif maçonné en moellon de calcaire. Les magasins des années 1930 sont en pan de béton et brique de ciment et couverts d'une voûte en arc segmentaire en béton. Les bureaux et laboratoires sont en parpaing de béton, en rez-de-chaussée et toit en ciment amiante. Les ateliers d'entretien sont en pan de métal et parpaing de béton avec toit en tôle ou en ciment amiante. Tous les autres bâtiments sont en pan de béton et parpaing de béton, dotés de plusieurs niveaux et couverts de voûtes segmentaires, de terrasses. Les silos sont en béton armé et les cheminées, toutes circulaires et d'une trentaine de mètres de hauteur, en parpaing de ciment réfractaire.
Propriété privée
2002
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Moisdon-Pouvreau Pascale
Patrimoine industriel
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07