Château
Château
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Aigonnay
Celles-sur-Belle
Celles-sur-Belle
Breuil (le)
1819 E 51 à 59 ; 1983 E 206, 207, 200, 202, 203
Isolé
Puits ; bassin ; chapelle ; communs ; logement ; dépendance ; remise
16e siècle ; 2e quart 19e siècle
La seigneurie du Breuil est mentionnée vers 1430, lors du remariage d'Andrée de Varèze et Guy de Chourses, seigneur de Malicorne. En 1530, Florence de Villiers, dame du Breuil d'Aigonnay, épouse Jacques Chalmot. Jusqu'à la Révolution, leurs descendants porteront le titre de seigneurs du Breuil d'Aigonnay. En ce qui concerne les bâtiments, il ne reste que des vestiges de l'Ancien Régime dans les communs (comme les lucarnes à frontons et les portes cintrées) et une canonnière dans l'une des granges.En 1819, lors de l'établissement du cadastre napoléonien, la parcelle dite du logis du Breuil, imposée pour une porte cochère et quarante-huit ouvertures, appartient à la famille Garreau qui venait d'acquérir le domaine. Mais c'est vraisemblablement entre 1833 et 1859, lorsque le domaine appartient à la famille de Manceau, que le nouveau logis a été construit. La chapelle funéraire de 1843, qui servait également au culte, a probablement été reconstruite. En 1888, le Breuil est acheté à M. de Lauzon afin d'y installer un petit séminaire pour l'ordre des pères de l'Assomption. C'est de cette période que date le vaste bâtiment situé à l'est du logis. En 1902 les religieux sont expulsés et les bâtiments mis sous séquestre. Le domaine est vendu aux enchères en 1912.
Calcaire ; moellon ; enduit
Ardoise ; tuile creuse
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans croupe
Escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
Le logis est placé au centre d'un vaste espace, occupé, à l'ouest, par deux longs corps de bâtiments entre lesquels se trouve l'entrée face à l'allée d'accès. Une tour, en ruine, leur est accolée au sud-est. La chapelle (au décor néo-classique), dont le toit s'est effondré, se trouve au sud, et un petit corps de bâtiment, au sud-est, a peut-être fait office d'orangerie. Le petit séminaire, placé perpendiculairement au logis au nord-est, est un long bâtiment à un étage carré et sept travées. Le logis, de plan rectangulaire, est double en profondeur. Bien que d'aspect sobre et un peu austère, la façade présente quelques éléments décoratifs : les pleins de travée sont appareillés, les trois travées centrales sont encadrées d'un pilastre à bossage (traitement que l'on retrouve aux pilastres corniers) ; la porte à encadrement mouluré est précédée d'un perron rectangulaire de quatre degrés. Les niveaux sont soulignés de bandeaux et les quatre élévations sont couronnées d'une corniche moulurée. Le comble n'est éclairé que d'une seule lucarne à fronton cintré. Le logis et le petit séminaire sont couverts en ardoise, les autres bâtiments ont des toits en tuile creuse.
Propriété privée
1986
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2004
Debelle Jacqueline ; Liège Aurélie ; Pon Charlotte ; Renaud Geneviève
Inventaire topographique (Canton de Celles-sur-Belle)
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07