Maison
D'industriel
Villa Eugénie puis le Fenandre
Maison d'industriel dite Villa Eugénie puis le Fenandre
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 5 avenue Charles de Gaulle
Anciennement région de : Franche-Comté
Morez
Charles de Gaulle (avenue) 5
1980 AE 81
En ville
Communs, buanderie, escalier indépendant, passerelle, parc, mur de soutènement
4e quart 19e siècle
1899
Porte la date
Jacquemin Louis (commanditaire)
La maison est bâtie en 1899 (date portée) pour l'industriel Louis Jacquemin (1847-1926) , dont les initiales apparaissent sur la ferronnerie de la porte d'entrée. Initialement associé à ses frères dans la maison J.-B. Jacquemin et Cie (1 à 8 rue de l'Industrie) , Louis a fondé en 1896 sa propre affaire (Louis Jacquemin et Cie, ou Lux) et installé son usine de lunettes pour automobilistes et motocyclistes aux 99-101 rue de la République (voir ces dossiers). La villa passe ensuite à la famille Crestin-Billet : elle est acquise, dans le premier quart du 20e siècle, par Louis Crestin (ou Crestin-Maitenaz, époux d'une dame Billet) , lui-même industriel lunetier, fondateur en 1892 (avec Joseph et Victor) de la société L. Crestin-Billet et Frères, qui construit en 1916 son usine à proximité, au 12 avenue Charles de Gaulle (marque Cébé). La véranda au sud a été agrandie lors de sa restauration, dans la seconde moitié du siècle, et le parc a été amputé de sa partie orientale lors de la réalisation de la rocade, au milieu de la décennie 1980.
Calcaire, moellon, pierre de taille, enduit, bois, pan de bois, essentage de planches
Métal en couverture
Sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
Voûte en berceau plein-cintre
Élévation à travées
Toit à longs pans brisés, pignon couvert, croupe, demi-croupe, appentis
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, escalier de distribution extérieur : escalier droit, escalier isolé : escalier droit
Les murs de la maison, au plan de forme complexe, allient moellons et pierres de taille (pour la cage d'escalier) calcaires enduits ; le bois est présent pour le porche, la logette et l'oriel. Le sous-sol est surmonté d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage carré (directement accessible à l'est à l'aide d'une passerelle métallique) et d'un étage en surcroît. Ces niveaux sont desservis par un escalier dans oeuvre tournant à retours avec jour en pierre (dont la cage est fermée au nord par des vitraux) et éclairés par des baies couvertes d'un arc surbaissé. Le toit est à longs pans brisés, avec croupe au nord, demi-croupe au sud, pignon couvert à l'est et à l'ouest. L'oriel (au sud) est coiffé d'un appentis, la logette (à l'ouest) d'une terrasse. La toiture est métallique. La dépendance (buanderie et séchoir à linge) associe moellons enduits au rez-de-chaussée, couvert de voûtains en berceau plein-cintre, et pan de bois avec essentage de planches à l'étage, accessible à l'aide d'un escalier extérieur droit en pierre. Son toit, à longs pans brisés, a un revêtement métallique. Un escalier droit isolé en pierre permet de rejoindre l'avenue Charles de Gaulle, en contrebas du parc.
Vitrail (étudié dans la base Palissy)
Maison de notable
IM39002247, IM39002246
Les maisons de notable (généralement des maisons d'industriel) se distinguent des autres par leur monumentalité ou leur source d'inspiration.
Propriété privée
2000
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2009
Poupard Laurent
Inventaire topographique
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00