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Plateforme ouverte du patrimoine

Moulin à blé dit moulin du Pré, centrale hydroélectrique, actuellement centre nautique

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à blé ; centrale hydroélectrique

Appellation d'usage

Moulin du Pré, puis centrale de la société Bossert-Rufenacht et Cie

Destination actuelle de l'édifice

Centre nautique

Titre courant

Moulin à blé dit moulin du Pré, centrale hydroélectrique, actuellement centre nautique

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Salans

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Dampierre

Lieu-dit

Moulin du Pré (le)

Références cadastrales

1809 A 2, 4 ; 1980 ZA 1

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Doubs (le)

Partie constituante non étudiée

Bureau ; laboratoire ; barrage ; transformateur ; bâtiment d'eau ; salle des machines ; passerelle

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale

Auteur de l'édifice

Description historique

Attesté dès 1498, le moulin à blé est reconstruit vers 1868. En 1875, un incendie détruit partiellement le corps de logis attenant. Achetée par Jules Bossert en 1905, l'usine est transformée en centrale hydroélectrique. L'année suivante, deux turbines sont installées dans le moulin, une machine à vapeur dans l'aile sud (ancienne huilerie) et ses chaudières dans un bâtiment neuf distinct (détruit vers 1941). En 1912, Bossert est à la tête de la Compagnie électrique de Franche-Comté (fondée en 1908 avec Rufenacht, un membre de la famille de sa femme) et exploite aussi une centrale sur l’Ognon à Montrambert (Dammartin-Marpain). Il distribue l'énergie dans 34 communes des départements de la Côte-d'Or (1 commune), du Doubs (18 communes), du Jura (13 communes) et de Haute-Saône (2 communes). Une deuxième machine à vapeur est mise en place en 1913 et un deuxième bâtiment construit à l'ouest, ainsi qu'une cheminée en brique, pour accueillir les chaudières et stocker le charbon (il sera détruit en 1962). Vers 1920, des avant-corps avec départ de lignes électriques sont édifiés en avant de la façade ouest, le toit des ailes est modifié. A cette date, la Compagnie électrique de Franche-Comté bâtit une troisième centrale sur la Cuisance à Arbois. En 1924, elle en achète une quatrième (datant de 1905 environ) sur le Doubs à Courchapon et vers 1928, elle en construit une dernière, sur la même rivière, au Moulin Rouge (Audelange). L'entreprise est acquise en 1928 par l'Energie industrielle qui sera ensuite intégrée à la société des Forces motrices de la Loue, devenue en 1934 société des Forces motrices de l'Est puis nationalisée en 1946. La cheminée est démolie vers 1937, l'ancien corps de logis, les écuries et l'aile nord sont détruits par un incendie en janvier 1940. De 1940 à 1946 a lieu la reconstruction de l'aile nord et d'un laboratoire où EDF effectue l'étalonnage de ses compteurs. Le service EDF déménage à Besançon de 1958 à 1962. Désaffectée en 1985, la centrale est rachetée par la commune de Saint-Vit et transformée en centre nautique. 5 paires de meules, battoir à grains, huilerie et battoir à chanvre (ribe) en 1857. 1906, machine à vapeur Boulte de 80 ch avec chaudière Lanz (Mannheim, Allemagne), 2 turbines de fabrication artisanale. 1912, chute de 1,50 m utilisée par 2 turbines de 150 kW, centrale thermique avec machine Lanz de 75 kW et machine Boulte-Larbodière de 150 kW, puissance normale 160 kW (centrale de Monrambert : chute de 1,40 m, 1 turbine de 50 kW, puissance normale 40 kW). 1913, machine à vapeur Sulzer de 225 ch avec 2 chaudières Boulte-Larlodière et Cie (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis). 3e turbine (à chambre d'eau semi-pneumatique) placée dans l'aile nord vers 1920 et modifiée par Citroën (engrenages) en 1928.La Compagnie électrique de Franche-Comté emploie 18 personnes en 1912.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; béton ; parpaing de béton ; fer ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés ; étage en surcroît ; 1 vaisseau

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; en charpente métallique

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par voie navigable. Murs en parpaing de béton pour l'avant-corps central en façade et les constructions postérieures à 1940, en moellon calcaire pour les autres. Escalier métallique conduisant du vaisseau de l'aile sud, autrefois salle des machines à vapeur, au premier étage du corps de bâtiment principal, ancien atelier de fabrication du moulin. Charpente métallique apparente.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1988

Date de rédaction de la notice

1988

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Typologie du dossier

Dossier individuel

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