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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineEglise paroissiale Notre-Dame
Eglise paroissiale Notre-Dame

Référence de la notice
PA12000073
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
10 février 2020
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Désignation de l'édifice
Titre courant
Eglise paroissiale Notre-Dame
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'édifice
église
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Aveyron (12) ; Decazeville ; place Wilson
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Midi-Pyrénées
Adresse de l'édifice
Wilson (place)
Références cadastrales
2019 AM70
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1847
Description historique
La commune de Decazeville est créée en 1834 ; une des premières décisions du conseil municipal est de voter la construction d'une nouvelle église, apte à accueillir la population croissante. Un terrain situé à proximité de la route départementale n° 5 et de la direction des forges est acquis le 14 avril 1846. La Compagnie des houillères et fonderies de l'Aveyron avec à sa tête François Cabrol finance une partie du projet. En 1843, l'architecte départemental, Étienne-Joseph Boissonnade soumet un premier projet avec devis de 149 440 F. au Conseil des bâtiments civils. François Cabrol ne s'entend par avec Boissonnade et décide de faire appel à l'architecte parisien Antoine-Martin Garnaud (1796-1861), Grand prix de Rome en 1817, qui a déjà réalisé le mausolée de la famille Cabrol au cimetière de Miramont. La première pierre est posée en 1847 par Monseigneur Crozier.
Les édifices construits par Garnaud sont peu nombreux et souvent modestes. Il participe cependant à de nombreux concours et présente régulièrement des projets aux Salons. Il expose à celui de 1848 le plan de l'église de Decazeville ainsi que trois planches d'églises. Comme nombre de ses pairs, Garnaud s'est intéressé à la question des modèles d'église. Il présente régulièrement des dessins sur ce thème aux Salons des artistes français : salons de 1857 et de 1859, 1861. En 1857, il publie Études d'architecture chrétienne chez l'éditeur Gide et Baudry qui reprend l'ensemble de ses projets d'églises allant de la petite église de hameau, de village et de chef-lieu de canton jusqu'à une basilique universelle qui annonce les grandes églises de pèlerinage de la fin du XIXe siècle. Garnaud s'inspire des basiliques romaines et paléochrétiennes, formes « reprises par Byzance qui donne naissance à l'art roman, jusqu'à sa réactivation par la Renaissance italienne » et cherche à inventer un style propre pour le XIXe siècle.
En 1857, les murs de l'église Notre-Dame atteignent 10 m. de hauteur. Des palissades et une toiture provisoire en bois sont posées afin de pouvoir tenir les offices. En 1860, la voûte est achevée et l'église est consacrée le 11 novembre 1861. Construite en tuf de Saint-Antonin, l'église présente un plan basili-cal à nef unique couverte de voûtes sur pendentifs et flanquée d'étroits collatéraux voûtés, la nef est rythmée par d'épais piliers carrés en pierre. Le chœur est composé de trois absides, toutes voûtées en cul-de-four. Le traitement dépouillé des façades latérales de Decazeville s'inspire des grands thermes de la Rome impériale et peuvent aussi évoquer des bâtiments industriels contemporains, notamment les halles des forges de Decazeville, éclairées et ventilées par des séries de grandes lucarnes-pignons. La façade occidentale se distingue par son vaste porche dans-œuvre, jouant le rôle des narthex des églises paléochrétiennes
En 1863, Élie Cabrol, fils de François Cabrol, amateur d'art et mécène, commande en 1860, un chemin de croix au peintre symboliste Gustave Moreau (Paris, 1826 - Paris, 1895) qui accepte la commande, mais refuse de les signer. Ces 14 tableaux, classés au titre des objets le 31 mars 1965, sont rapidement peints entre juin 1862 et février 1863.
Le maître-autel et les autels secondaires ont été réalisés en 1864 par le sculpteur Jacques Abbal de Moissac. Les verrières ont été commandées à l'atelier Goussard de Condom (Gers), actif de 1853 à 1873, fondé par l'abbé Joseph Goussard, passionné d'art chrétien et de son frère Bernard pharmacien. Le clocher n'est achevé qu'en 1873. Le 11 octobre 1874, un orgue de tribune d'Aristide Cavaillé-Coll (classé OM en 1994) est installé sur la tribune, placée au-dessus de l'entrée principale.
En 1924, une nouvelle campagne de travaux est lancée : percement de baies dans les façades latérales, peinture murale de l'abside par le peintre Jean Ningres (1878 – 1964).
Statut juridique, intérêt, protection et label
Nature de la protection de l'édifice
inscrit MH
Date et niveau de protection de l'édifice
2019/12/17 : inscrit MH
Précision sur la protection
En totalité l’église paroissiale Notre-Dame, figurant au cadastre section AM, parcelle 70, tel que délimité sur le plan annexé à l’arrêté : inscription par arrêté du 17 décembre 2019
Nature de l'acte de protection
arrêté
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier de protection
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Voir aussi
Arrêté de protection MH
Référence pour lien avec la base Archiv'MH

Référence de la notice
PA12000073
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
10 février 2020
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
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