Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineÉglise Saint-Michel
Église Saint-Michel






Référence de la notice
PA00116440
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
3 décembre 1993
Date de dernière modification de la notice
19 décembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Désignation de l'édifice
Titre courant
Église Saint-Michel
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'édifice
église
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Nantua ; Place d'Armes
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Adresse de l'édifice
Armes (place-d')
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Description historique
Bien que les articles abondent pour évoquer l'abbaye clunisienne et son église, peu de cas a été fait du clocher. En effet, comme la plus part des clochers du département de l'Ain, celui de Saint-Michel a été
abattu à la Révolution et reconstruit ultérieurement.
Le préfet Antoine-Louis Albitte (1750-1812), avocat rouannais devenu préfet de l'Ain a scrupuleusement organisé le démantèlement des tours et remparts ainsi que la démolition des clochers du département. Le 6 avril 1794, les commissaires du district de Nantua sont nommés pour la surveillance de la démolition. En effet, des commissaires étaient nommés dans les secteurs où la population se montrait récalcitrante. Après l'interdiction des pratiques religieuses qui dura 12 ans, il n'a pas été possible de savoir dans quel état se trouvait l'abbatiale et si une couverture avait été installée pour préserver l'édifice au niveau de la croisée du transept. Le 2 mai 1845, la commune de Nantua lance un appel d'offre dans la presse pour la reconstruction du clocher. Le chantier ne semble pas débuter pas avant 1849 et s'achève en 1850. L'architecte est Xavier
Meunier, architecte départemental, il œuvre dans le département principalement au cours du 2e quart du XIXe siècle. Les nécessités du moment le spécialisent dans la reconstruction des églises
partiellement ou totalement dégradées de son département. Le sculpteur, Antoine Regembal (1796-
1853) est mieux connu, mais surtout pour son rôle d'opposant à la monarchie de Juillet et son titre de
député de l'Ain entre 1848 et 1849. Il réalise dans l'église le baptistère et les sculptures du clocher. L'entrepreneur est un certain Louis ou Charles-Louis Vavre dont le nom est mentionné à plusieurs
reprises pour des reconstructions d'églises ou de clochers dans le département.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
pierre calcaire
Matériaux de la couverture
tuiles plates
Commentaire descriptif de l'édifice
Construit dans un style néo-roman ou néo-byzantin, le nouveau clocher occupe un espace
extrêmement contraint, notamment pour l'espace réservé à l'escalier. L'accès à l'escalier se fait par une
ouverture jouxtant la porte de la sacristie ouverte dans le bas-côté sud.. Après une circulation dans un
escalier engainé, un escalier en vis au diamètre réduit prend le relais jusqu'au premier niveau du
clocher. Cet escalier en vis est abrité par une tour en saillie située dans l'angle sud-ouest contre le
corps principal du clocher
Le clocher s'élève de trois niveaux plus la flèche au-dessus de la croisé du transept, il a un plan
octogonal. Les cloches se trouvent dans une chambre sous la flèche, pièce équipée de petites baies
cintrées obturées par des abassons. La chambre inférieure où se trouvent de plus larges abassons est
vide. Dans cette salle où aboutie l'escalier que se trouve une plaque rappelant le nom des trois acteurs
principaux de la constructions. Le niveau inférieur ou niveau à usage fonctionnel couvre la coupole du
transept, il est éclairé par quatre baies cintrées.
Depuis l'extérieur, les deux derniers niveaux sont ouverts par des baies cintrées. Elles forment arcades
alternant par deux ou trois au dernier niveau et par une ou deux au niveau inférieur. Elles sont
encadrées de colonnes et surmontées de sculptures aux motifs géométriques.
A l'intérieur de l'église, sur le sol au niveau des deux premières travées de la nef notamment, se
trouvent les traces du plan du clocher gravés dans les dalles de pierre. D'autres motifs liés aux décors
du clocher sont également lisibles dans la nef, des ébauches des motifs des sculptures extérieures.
L'aspect du clocher ne jure pas avec l'architecture plus ancienne de l'abbatiale, son intégration au
bâtiment n'a pas vraisemblablement pas nécessité de démolition supplémentaire qui aurait pu affecter
le transept ou la nef.
Statut juridique, intérêt, protection et label
Nature de la protection de l'édifice
classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection totale
Date et niveau de protection de l'édifice
1907/04/26 : classé MH ; 2015/01/12 : inscrit MH
Précision sur la protection
Eglise Saint-Michel, à l'exclusion du clocher : classement par arrêté du 26 avril 1907 ; Le clocher de l'église Saint-Michel, située place d'Armes, cadastrée section AD parcelle n° 237 : inscription par arrêté du 12 janvier 2015
Nature de l'acte de protection
arrêté
Intérêt de l'édifice
A signaler
Observation concernant la protection de l'édifice
Liste JO du 18 avril 1914
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier de protection
Date de rédaction de la notice
1992
Mentions légales
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Voir aussi
Arrêté de protection MH
Référence pour lien avec la base Archiv'MH

Référence de la notice
PA00116440
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
3 décembre 1993
Date de dernière modification de la notice
19 décembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Signalez une erreurEnvoyer un courriel