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église Sainte-Catherine

Inventaire

église

Sainte-Catherine

Bourgogne-Franche-Comté ; Yonne (89) ; Sainte-Magnance ; Toucheboeuf

Anciennement région de : Bourgogne

Guillon

Toucheboeuf

1975 B1 1014

en écart

Moyen Age ; 3e quart 19e siècle

1860

datation par source

attribution par source

L'ancienne chapelle Sainte-Catherine, datant peut-être du Moyen Age, et mentionnée au 18e siècle par Courtépée, tombait en ruine au milieu du 19e siècle : elle fut démolie et reconstruite, selon les plans établis par un habitant de Sincey (Sincey-lès-Rouvray en Côte d'Or) , aux frais des habitants qui se chargèrent également du transport des matériaux pris dans les bois et les carrières de la commune ; les travaux furent achevés en 1861. Les documents graphiques conservés aux Arhives départementales (plan, coupe, élévation latérale) ne sont pas datés mais porte la signature de J. P. Blot "le conducteur ". Le plan indique que les murs de l'ancienne chapelle ont été conservés : il s'agit des deux travées de la nef, ce qui explique la présence de culots anciens dans les angles antérieurs de ces deux travées. La commune refusa de participer à cette reconstruction entreprise par quelques habitants du hameau, notamment les frères Chevry. Dons et souscription en assurèrent le financement. Le 7 septembre 1860, la Direction des Dons et Secours du Cabinet de l'Empereur adressa 2000 francs au Préfet pour " la construction d'une chapelle sur le territoire de Champmorlin et Toucheboeuf ". Le 14 avril 1860, J. P. Blot dressa la liste des travaux exécutés (maçonnerie, charpente, couverture en tuile plate, voûte des deux chapelles en brique) , et la liste des travaux à exécuter : enduit, dallage, marches du sanctuaire, balustrade, voûtes du choeur, du transept et de la nef, deux petits autels, maître-autel, vitrerie en plomb, sacristie, percement et élévation du pignon de l'ancienne chapelle.

calcaire ; moellon ; crépi

tuile plate ; ardoise

plan en croix latine

1 vaisseau ; étage de soubassement

voûte d'arêtes ; voûte en berceau plein-cintre ; en brique

toit à longs pans ; toit à deux pans ; appentis ; flèche carrée

La nef, composée de deux travées, est précédée d'un massif antérieur constitué d'un vestibule surmonté d'une tribune sous clocher et flanqué d'un débarras (à gauche) et d'une cage occupée par une simple échelle donnant accès au clocher (à droite). Le choeur, constitué d'une seule travée à chevet plat, est séparé de la nef par un transept-bas. L'ensemble de l'église est couvert de voûtes d'arêtes en brique, à l'exception du vestibule, plafonné, et de la sacristie couverte d'une voûte en berceau plein-cintre réalisée en brique. La sacristie est construite sur un étage de soubassement accessible par l'extérieur. La nef est directement accessible par une porte percée dans le mur gauche de sa deuxième travée. Seuls les murs du clocher, le mur antérieur de l'église et une partie de son élévation gauche (du premier au troisième contrefort) sont crépis.

sculpture

croix

sur le tympan de la porte d'entrée antérieure

1976

propriété de la commune

dossier individuel

1999

© Inventaire général

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