Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale Saint-Pierre
église paroissiale Saint-Pierre


Référence de la notice
IA81010143
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
30 décembre 2018
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Servant Sonia
Mentions légales
(c) CAUE du Tarn ; (c) Inventaire général Région Occitanie
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale Saint-Pierre
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Pierre
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Tarn (81) ; Dourgne ; Libération (place de la)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc
Canton
Dourgne
Adresse de l'édifice
Libération (place de la)
Références cadastrales
1833 D 137 à 139 ; 1999 D 64
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
4e quart 19e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1549
Commentaire concernant la datation
date portée
Description historique
La première église paroissiale Saint-Pierre se trouvait à l'extérieur du village,à l'entrée de la gorge du Taurou, là où se tient aujourd'hui l'église dédiée à saint Stapin. L'église paroissiale a ensuite été déplacée dans le village, à l'angle sud-est du noyau le plus ancien et pouvait participer à sa défense. Avec le développement du faubourg de la Calm vers le sud, elle se retrouve aujourd'hui au cour de l'agglomération. La partie orientale de l'église date de la toute fin du 15e siècle et de la première moitié du 16e siècle, si l'on en croit la forme des piliers et le profil des nervures. Selon un document d'archives, seuls le choeur et la première travée sont construits en 1540. Les chapelles latérales ont pu être construites progressivement au cour du 16e siècle, comme le laisse à penser les voûtes d'ogives à clefs pendantes (disparues). L'une d'elles portent d'ailleurs la date de 1549. Le portail nord possède un vocabulaire décoratif caractéristique de la première moitié du 16e siècle où se mélangent les influences du style Renaissance dans un décor toujours Flamboyant : arc en anse de panier, voussure à arêtes vives ornées de pampres de vigne, pinacles ornés de choux frisés, branche d'arbre écotée. Le compoix de 1752 indique que l'église est alors la propriété de "messieurs les consuls et communauté dudit lieu de Dourgne " et que le clocher abrite la prison. Un corps de bâtiment qui prenait appui sur l'angle sud-ouest de l'église abritait la maison communale, au premier étage. Aujourd'hui détruite, le plan de cette construction est connu par le cadastre de 1833. Dans les années 1880, l'église a connu une campagne de restauration d'assez grande ampleur sous la direction de Justin Oulmière, conducteur des Ponts et Chaussées. C'est probablement à cette occasion qu'on été réalisées les peintures murales des voûtes de la nef qui représentent, au milieu d'un décor de rinceaux, des portraits de saints. Le portail de la façade occidentale et le porche au nord de style néoclassique ont aussi été aménagés au 19e siècle. Le vitrail de l'apparition du Sacré-Cour de Jésus à Sainte Marguerite et à Marie est daté de 1937 et provient des ateliers toulousains de Moulenc et Saint-Blancat.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; brique ; tuile en gros oeuvre ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan allongé
Typologie du couvrement
voûte d'ogives ; voûte en pendentifs
Typologie de la couverture
toit à deux pans ; croupe ronde ; flèche polygonale
Commentaire descriptif de l'édifice
Longue d'une cinquantaine de mètres et construite sur un terrain en forte pente, l'église possède, à l'est, un niveau de soubassement et à l'intérieur, à l'ouest, une vingtaine de marches qui rachètent la dénivellation. La nef unique est composée de quatre travées voûtées d'ogives quadripartites. Elle est flanquée de sept chapelles latérales dont les clefs pendantes ont disparu. Le choeur est à cinq pans coupés. Au nord, sur la deuxième travée, s'ouvre un portail en liaison avec le quartier le plus ancien. Il est abrité par un porche néoclassique en grès. La façade, austère, est pratiquement aveugle. Elle est seulement ouverte par un portail néoclassique. Elle est flanquée au sud par le clocher.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
Vierge
Description de l'iconographie
La Vierge à l'Enfant qui orne la niche du tympan du portail nord est d'un style naïf, voire maladroit : les proportions du corps sont trapues et disproportionnées et les plis de la robe stylisés. La statue comporte encore des traces de polychromies notamment les pupilles des yeux de la vierge.
Date de l'enquête ou du récolement
2004
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2004
Mentions légales
(c) CAUE du Tarn ; (c) Inventaire général Région Occitanie
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA81010143
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
30 décembre 2018
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Servant Sonia
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(c) CAUE du Tarn ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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