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Chapelle Sainte-Catherine de l'ancien hôpital

chapelle de l'ancien hôpital

Inventaire

chapelle

chapelle Sainte-Catherine

marché ; musée

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Ribeauvillé ; 41 Grand'Rue

Anciennement région de : Alsace

Ribeauvillé

Grand'Rue () 41

1998 AT

en ville

15e siècle ; 1ère moitié 16e siècle ; 2e moitié 19e siècle

Un hôpital est cité en 1342, avec une chapelle dédiée à sainte Catherine, existant en 1362. L'hôpital fut agrandi en 1542 (date gravée sur une plaque située sur le bâtiment voisin de la chapelle, occupé par l'hôpital, qui concerne sans doute également la chapelle). Les caractéristiques architecturales du choeur de la chapelle concordent avec cette datation (voûte et remplages des fenêtres) , la nef étant sans doute légèrement antérieure (plafonnée, fenêtres aux remplages du 15e siècle). La sacristie, accolée au mur sud du choeur aurait porté la date 1688 (d'après Kraus). En 1812, la chapelle fut achetée par la ville et transformée en halle au blé. En 1898 des travaux de restauration furent réalisés, un petit corps de bâtiment fut ajouté à l'ouest contre le mur-pignon, ainsi qu'un porche placé de biais entre les deux corps, pour accueillir, en 1909, un petit musée présentant des objets se rapportant à l'histoire de Ribeauvillé. En 1925, une collection de tableaux de Marcel Lenoir, peintre toulousain, fut offerte à la ville qui utilisa ces locaux pour leur présentation jusqu'en 1929, époque à laquelle les oeuvres furent déposées à l'hôtel de ville. La reconstitution d'un musée historique se fit seulement en 1957, regroupant des objets provenant de Ribeauvillé (armes, drapeaux, outils se rapportant à la culture de la vigne, trouvailles archéologiques, etc...). Les objets ont été dispersés depuis entre l'hôtel de ville et la bibliothèque et la chapelle est actuellement vide.

grès ; moellon ; enduit

1 vaisseau

Chapelle composée d'une nef rectangulaire et d'un choeur plus large et plus élevé, avec abside à deux pans coupés. La nef est précédée d'un corps plus étroit, aux élévations extérieures néo-gothiques et d'un porche à trois pans (porte en arc brisé). Elle présente des chaînes d'angle harpées, un mur-pignon percé d'une fenêtre haute en arc brisé, avec remplage gothique, les rampants du toit ayant été surélevés, en grès taillé. Au nord, deux fenêtres en arc brisé à remplages gothiques. Le choeur à chaînes harpées sur les angles de l'abside est percé de fenêtres en arc brisé, à remplages du gothique tardif. Campanile hexagonal percé de baies trilobées. A l'intérieur, nef plafonnée, au mur sud aveugle, porte dans le mur ouest du 19e siècle, tribune en bois en encorbellement. Choeur ouvert par un arc triomphal en arc brisé mouluré d'une gorge (moulures croisées au sommet). Le choeur et l'abside sont couverts d'une voûte à nervures croisées retombant sur des colonnes à bases sculptées et sur un culot sculpté d'une tête masculine (au nord) et des armes des Ribeaupierre (au sud). Clé de voûte sculptée des armes des Ribeaupierre, avec lambrequins et cimier, avec tête de soldat. Dans le mur sud, petit avant-corps en rez-de-chaussée ayant servi de sacristie, voûté d'un berceau surbaissé ; dans le mur est lavabo à chambranle de grès en anse de panier. Dans le mur sud du choeur niche rectangulaire avec rainures latérales ayant porté des étagères. Fenêtres à deux lancettes et réseaux fermés par des vitraux ornés de fleurs. Embrasures peintes de rinceaux fleuris.

sculpture

Armes des Ribeaupierre sur les culots et la clé de voûte ; tête masculine sur un culot.

campanile,chaîne d'angle harpée,encorbellement,arc brisé,porte en arc brisé,arc triomphal,colonne,style néo-gothique

2001

1898/12/06 : classé MH

à signaler

dossier individuel

2002

© Inventaire général

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