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Eglise paroissiale Saint-Georges

Inventaire

église paroissiale

Saint-Georges

Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Loire (43) ; Saint-Jeures

Anciennement région de : Auvergne

Tence

1831 D2 760 ; 1986 AB 71

en village

15e siècle (?) ; 1er quart 20e siècle

3e quart 18e siècle

1903

daté par travaux historiques ; daté par source

Verdier P. (architecte départemental) ; .

attribution par source

La paroisse S. Georgii est citée en 1020. Le vocable de l'église est saint Georges, évêque du Puy, dont le nom a été déformé en Saint-Jeures. Il subsiste de l'édifice ancien les trois premières travées de la nef et le porche ; ils semblent datés du 15e ou 16e siècle. Le clocher aurait été construit en 1753 (daté par travaux historiques). En 1892, l'architecte départemental Riboud donne un projet de restauration qui est rejeté. Le 24 janvier 1899, le conseil municipal charge P. Verdier, architecte départemental, de dresser un nouveau projet. Ce dernier est modifié à deux reprises ; la version définitive est datée du 8 février 1901. Le 15 mars 1902 les travaux sont adjugés à Henri Bertrand. Le 16 novembre 1903, un acompte est versé à l'entrepreneur : les travaux sont sans doute encore en cours. Le 6 décembre 1904 : réception définitive des travaux. Le choeur, la quatrième travée de la nef et les collatéraux datent de cette époque. En 1946, le clocher est restauré sous la direction de Francisque Gyre, architecte à Firminy. Ces travaux ont pour objet le renforcement de la maçonnerie et de la charpente. La couverture en lauze du clocher est remplacée par de l'ardoise. En 1965, lors de divers travaux d'entretien, la tribune ouest est détruite. L'intérieur de l'église a été restauré en 1995-1996.

granite ; moellon

ardoise

plan allongé

3 vaisseaux

voûte en berceau brisé ; voûte d'arêtes

toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale ; flèche polygonale

escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis, en charpente

Avant les travaux du début du siècle l'église était formée d'une nef à trois travées ouvrant sur six chapelles latérales sans communication entre elles. Le choeur à chevet plat, sans doute voûté en berceau, était divisé par une cloison séparant le sanctuaire d'une sacristie. L'édifice actuel comprend une nef à quatre travées voûtées en berceau brisé et encadrée par des collatéraux voûtés d'arêtes. Le choeur, voûté d'arêtes, est formé d'une travée droite, sur laquelle ouvrent deux tribunes, et une abside à trois pans. Le chevet est encadré par la sacristie et la chaufferie. Il est flanqué d'une tourelle qui renferme l'escalier donnant accès à la tribune sud et, au-delà, au clocher. La nef et le faux transept sont couverts de longs pans à pignons découverts, l'abside est couverte d'une croupe polygonale, le clocher est couvert d'une flèche polygonale. Les petites colonnes du choeur sont en calcaire de Comblanchien.

vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture

croix ; coeur ; tête : homme ; animal ; feuille

Une croix dans un coeur est sculptée sur le sommier nord de l'arc doubleau central de la nef. Une tête animal et une tête grotesque sont représentées sur le sommier sud de l'arc doubleau central de la nef. Une tête d'homme portant une mitre est sculptée sur un culot de l'archivolte du portail. Une tête d'homme est au sommet de l'archivolte du portail. Un coeur dans un écu orne la base prismatique du portail. Des feuilles sont sculptées sur la base d'une colonne engagée de la nef.

clocher sur la croisée

restauré

1996

propriété publique

dossier individuel

1997

© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel

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