1923.1.24.0 ; 3039
Tarot de Marseille
La fabrique de cartes à jouer de Nicolas Conver est créée en 1760 au 8 rue d'Aubagne à Marseille. Il est le graveur de l'une des plus célèbres versions du Tarot de Marseille.
France
1795 vers
L. 12.1 cm ; l. 6.3 cm
Légende, numéro d'ordre, signature en caractères typographiques, date, inscription concernant le lieu d'exécution, inscription
Tarot de Marseille de Nicolas Conver, réimprimé vers 1795. Jeu incomplet, il manque six cartes (cinq de denier, deux et dix de coupe, neuf d'épée, deux et cavalier de bâton). Enseignes italiennes, coins arrondis, dos damier bleu et blanc. Toutes les cartes ont un cadre, qui comporte un cartouche légendé pour les figures (sauf le valet de coupe) et les atouts (sauf le numéro XIII). Tous les atouts sauf un (Le Mat) sont numérotés en chiffres romains, de I à XXI. Figures (valet, cavalier, reine et roi) en pied. ; Moules en bois de poirier datés de 1760, jamais remplacés pendant plus d'un siècle. Le jeu a en revanche fait l'objet de plusieurs mises en couleurs (les pochoirs ont été changés à plusieurs reprises au cours des années). Couleurs au pochoir jusqu'en 1880. A partir de 1880, la maison Camoin, successeur de Conver, continue d'éditer le tarot de Marseille. Pour s'adapter aux technologies de l'ère de l'industrialisation, Camoin laisse de côté les moules en bois et la technique de pochoir en six couleurs. À la place, il simplifie les couleurs pour n'utiliser que quatre encres : bleu, rouge, jaune et rose. Le vert est obtenu par superposition du bleu et du jaune. (Source : Igor Barzilai, www.tarot-artisanal.fr.)
Oeuvre en rapport, édition
Le tarot de Nicolas Conver a été édité par lui-même et ses héritiers plusieurs fois entre 1760 et 1880 (bois originaux de 1760 et couleurs au pochoir). Il s'agit ici de l'une des éditions de ce tarot, datée aux environs de 1795 (cf. collection Cary de cartes à jouer, bibliothèque universitaire de Yale). ; voir aussi : 1923.1.24.1, 1923.1.24.2, 1923.1.24.3, 1923.1.24.4, 1923.1.24.5, 1923.1.24.6, 1923.1.24.7, 1923.1.24.8, 1923.1.24.9, 1923.1.24.10, 1923.1.24.11, 1923.1.24.12, 1923.1.24.13, 1923.1.24.14, 1923.1.24.15, 1923.1.24.16, 1923.1.24.17, 1923.1.24.18, 1923.1.24.19, 1923.1.24.20, 1923.1.24.21, 1923.1.24.22, 1923.1.24.23, 1923.1.24.24, 1923.1.24.25, 1923.1.24.26, 1923.1.24.27, 1923.1.24.28, 1923.1.24.29, 1923.1.24.30, 1923.1.24.31, 1923.1.24.32, 1923.1.24.33, 1923.1.24.34, 1923.1.24.35, 1923.1.24.36, 1923.1.24.37, 1923.1.24.38, 1923.1.24.39, 1923.1.24.40, 1923.1.24.41, 1923.1.24.42, 1923.1.24.43, 1923.1.24.44, 1923.1.24.45, 1923.1.24.46, 1923.1.24.47, 1923.1.24.48, 1923.1.24.49, 1923.1.24.50, 1923.1.24.51, 1923.1.24.52, 1923.1.24.53, 1923.1.24.54, 1923.1.24.55, 1923.1.24.56, 1923.1.24.57, 1923.1.24.58, 1923.1.24.59, 1923.1.24.60, 1923.1.24.61, 1923.1.24.62, 1923.1.24.63, 1923.1.24.64, 1923.1.24.65, 1923.1.24.66, 1923.1.24.67, 1923.1.24.68, 1923.1.24.69, 1923.1.24.70, 1923.1.24.71, 1923.1.24.72, 1923.1.24.73, 1923.1.24.74, 1923.1.24.75
France, Marseille (lieu de création)
Propriété de la collectivité locale, don, Vendôme, musée de Vendôme
1923
Deux jeux (avec le 1923.1.50) avaient été mélangés pour n'en faire qu'un. Le jeu ainsi reconstitué était toujours incomplet. Mais les dos des cartes sont de couleurs différentes : damier bleu (soixante-douze cartes) ou damier rose (trois cartes).